jusqu'à m'oublier
en attendant rien en retour
et heureusement car rien ne viendrait
te regarder amorphe
là ne pensant à rien
face à de belles image en couleurs et en HD
restant là à attendre la fin
me sentir pas bien
n'en faire rien
essayer de ne pas remarquer que tu ne le vois même pas
perdre ce que j'avais trouver
aller jusqu'à me questionner ce que je fais là
te voir regarder ton nombril
te répondre que tu n'es pas trop maigre
pas trop gros
très musclé
me demander si je flatte ton égo,
si je te rassure sur ce que tu montres
si c'est parce que tu aimes entendre parler de toi
t'écouter de plaindre
compatir et être de ton avis
te regarder dormir
tellement je m'ennuie
mais non je suis une fille amoureuse
donc non si je te regarde dormir
c'est parce que je t'aime et je te trouve beau quand tu dors
regarder le temps qui passe
les grains de sables tombant du sablier
comme un enfant chez mamie qui regarde « question pour un champion »
je laisse partir mon esprit
te rassurer
sur ce que tu fais
t'encourager dans tes choix
rester calme
rester seule avec mes peurs
je désespère
je sais plus quoi penser
et encore moins dire
puisque je ne veux pas mentir
ne même plu se rappeler à quoi ressemble une conversation constructive
cet échange verbale où l'on défend ses opinions en écoutant ceux des autres
où l'on s'écoute vraiment
et pas seulement semblent
un véritable échange
ne plu supporter ce monde de hypocrite dit bien élever
devoir faire bonne figure
recevoir des gens détestables avec un sourire de circonstance
en rêvant toute la soirée de les étrangler
je suis plu inspirée
j'arrive même plus a respirer
dans cette vie
qui m'emprisonne et m'empoisonne
ne pas aimer ce que je vois dans le miroir
et à peine se reconnaître
ne voire qu'une image sans visage